Ces périodes de fêtes ne sont pas vraiment des moments très propices au bricolage, pour autant nous avons réussi à finaliser le béton ciré. Après une réaction inattendue de la première couche de résine ( il y avait encore trop d'humidité dans le béton ) où un microbullage est apparu à certains endroits, un ponçage intégral a dut être pratiqué pour " casser les bulles ". Actuellement il y a deux couches de résine époxy ce qui lui confère cet aspect satiné. Une troisième couche sera appliquée ultérieurement car je trouve que quelques zones demandent encore " à boire ".

Chose impérative pour pouvoir continuer avec les travaux de peinture, le sol est protégé avec des rouleaux de carton.

Dès que j'aurai un peu de temps, nous procèderons à la réalisation du mur en briquettes. Les grands changements qui vont suivre seront de mettre en route le chauffage et procéder à une mise en température progressive de la maison. La VMC est déja en fonctionnement depuis quelques jours.

En attendant que le béton ciré sèche tranquillement, faute de chauffage au sol opérationnel, nous avons démarré la pose de la VMC Double Flux en espérant qu'une fois en marche, elle régule l'hydrométrie de la maison.

La VMC double flux assure l’extraction de l’air vicié dans les pièces humides et l’introduction d’air neuf dans les pièces de vie. L'air neuf est réchauffé par les calories récupérées lors de l’extraction de l’air vicié.

La VMC est une HEVEO de Nather Diffusion. Le corps est en polypropylène expansé, l'échangeur est muni d’un by-pass  et d'un ventilateur centrifuge à réaction. Équipée d’un filtre type F5, son  réglage se fait par une télécommande radio à affichage digital. Elle est compatible avec un éventuel puits canadien.

Deux répartiteurs sont fixés au plafond de la buanderie, ils sont chargés de distribuer les gaines d'insufflation et d'extraction dans chaque pièce. Elles seront cachées ulterieurement par un faux plafond, histoire de toujours être accesibles.

Ce mois-ci, un important travail à eu lieu au chantier d'où le peu d'articles édités ... Pour des raisons de qualité, nous avions choisi d'appliquer un plâtre traditionnel sur les plafonds, histoire d'avoir une finition parfaite. Chemin faisant nous avons également étendu cette idée aux murs .

Le problème avec le plâtre traditionnel c'est qu'il doit être bien accroché à son support. Le Fermacell étant trop lisse pour cette opération, il a fallut appliquer un accrocheur type BétonKontact. Ce produit s'applique au rouleau, un fois sec ( 12 heures ) le mur à la même rugosité que du papier à poncer ! Il a également un pouvoir accrochant extraordinaire ! Une fois sec, le seul moyen de l'enlever sur la peau, c'est de l'éplucher ...

Le plâtre est préparé dans un malaxeur puis envoyé dans une lance où il est projeté sur les murs. L'application est précise et le rendu style " rustique " est assez marrant.

Une fois appliqué, un long travail de lissage va commencer avec des incessants va et vient. A chaque passage le plâtre change d'aspect et devient de plus en plus lisse.

A la fin de la journée, la pièce est méconnaissable, elle parait plus grande que ce qu'elle était auparavant. Les murs / plafonds sont aussi lisse qu'un miroir, les jonctions impeccables, vraiment du beau boulot !!

Le garage était prêt à recevoir sa hauteur à son tour. Complètement plaqué, totalement débarrassé et nettoyé, il a été enfin chapé !

Nous avons pour commener disposé l'isolant au sol. Plus mince que pour le reste de la maison ( 60 mm ), sa pose s'est avérée facile et ludique.

Il nous a fallu un peu moins de 2 heures pour isoler tout le garage. Nous étions fiers du résultat !

Place ensuite aux professionnels.

Avec la pompe, ils déversent le béton et commencent à lisser. Et dire que j'avais passé l'aspirateur !! ;-)

Petit à petit le garage prend de la hauteur.

Synchronisation des tâches, certains sont au malaxeur et charge la "bête" en sable, pendant qu'un autre lisse la chape déversée au fur et à mesure et qu'un autre commence à lustrer le tout avec l'hélicoptère.

Le résultat est satisfaisant d'autant qu'ils ont respecté mon souhait de mettre un siphon au milieu de la pièce. La chape est donc incurvée au milieu pour permettre l'évacuation future de l'eau de nettoyage des voitures ou de la neige.

L'été jouant les prolongations, cela aurait été un sacrilège de ne pas en profiter. Le plaquage du garage étant terminé, la pièce a été complètement vidée et nettoyée de fond en comble. La chape sera coulé le 14 octobre.

En attendant, je profite donc des derniers rayons du soleil avec une tâche qui me tenait à coeur depuis longtemps mais faute de temps, je n'avais pas pu m'y atteler. J'ai comme intention de monter le mur du jardin avant l'hiver.

Les agglos ont été choisi et commandé. il s'agit du modèle " Bellamur " de chez Lusit en couleur anthracite.

Ils arriveront d'ici 3 à 4 semaines. La mission d'aujourd'hui était alors de dégager les semelles du mur. Depuis un an, la terre a raviné et enseveli partiellement les fondations. A certains endroits, il y avait 30 cm de terre où seuls les fers à bétons dépassaient.

Deux bons après - midi plus tard, les semelles sont complètement dégagées. Pour ne pas avoir à recommencer dès la première pluie, j'ai utilisé les panneaux d'aggloméré qu'il me restait pour fabriquer un " para-avalanche " . Pour finir, les semelles ont eu  droit à une bonne douche histoire de se refaire une beauté.

Il ne reste plus qu'à débarrasser les dernières palettes et panneaux d'aggloméré avant le montage du mur.